Ransomware : Europcar victime d’un vol massif de données

Jantien Rault

CEO Fondateur POWER ITI

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Une cyberattaque majeure vient de frapper Europcar, leader européen de la location de véhicules. Les pirates informatiques ont réussi à s’emparer des données personnelles de plus de 200 000 clients. L’incident ne se limite pas à ces informations sensibles puisque les attaquants ont également dérobé le code source des applications internes de l’entreprise. La fuite massive de données chez Europcar illustre la gravité de la menace actuelle.

Cette intrusion soulève de sérieuses inquiétudes sur la protection des données dans le secteur de la mobilité. Les sociétés de location collectent en effet de nombreuses informations critiques : coordonnées bancaires, copies de permis de conduire, adresses personnelles et professionnelles.

La compromission de ces données expose les clients à des risques importants d’usurpation d’identité ou d’escroquerie. Pour renforcer votre sécurité informatique, découvrez nos services de cybersécurité adaptés aux entreprises de toutes tailles.

Les experts en cybersécurité recommandent aux clients d’Europcar de faire preuve d’une vigilance accrue.

Ils conseillent notamment de surveiller attentivement leurs relevés bancaires et de modifier leurs mots de passe sur l’ensemble des services en ligne où ils utilisent les mêmes identifiants.

Cette attaque démontre une fois de plus l’importance cruciale d’une protection robuste des systèmes d’information dans notre économie numérique. Pour mieux comprendre les enjeux, vous pouvez consulter notre guide complet de la cybersécurité pour PME.

Plongée dans le casse cyber du siècle

Le récent incident d’Europcar représente un cas d’école en matière de cyberattaque.

Plus de 200 000 clients de ce leader européen de la location automobile ont vu leurs données personnelles compromises, probablement suite à une simple erreur ou négligence. L’ampleur du préjudice dépasse largement une simple fuite d’emails. Les pirates ont mis la main sur des informations sensibles : identités complètes, coordonnées personnelles et même des codes sources internes.

Les attaquants ont ciblé les dépôts GitLab d’Europcar, véritables coffres-forts numériques où reposent les actifs techniques et stratégiques de l’entreprise.

Le butin est considérable : 37 Go de données comprenant des sauvegardes, du code source des applications mobiles (Android, iOS) et des informations sur l’infrastructure cloud. Plus inquiétant encore, des identifiants de connexion apparaissent sur les captures d’écran publiées comme preuves du vol. 😬

Une rançon au menu (et la menace de la publication)

La stratégie des pirates suit un schéma désormais classique. Au-delà du vol de données, l’objectif principal reste l’extorsion financière.

Le groupe de hackers menace de publier l’intégralité des informations dérobées sur le darknet si Europcar refuse de payer. On imagine aisément la pression subie par les équipes internes, confrontées à la nécessité de comprendre comment cette intrusion a pu se produire.

Important rappel : ces attaques ne ciblent pas uniquement les grandes entreprises. PME et TPE peuvent tout autant se retrouver confrontées à ce scénario catastrophe. Pour aider les plus petites structures, découvrez nos offres dédiées aux TPE et PME.

La question cruciale demeure sans réponse claire : comment les pirates ont-ils obtenu l’accès initial ?

Mot de passe trop faible, attaque de phishing réussie ou vulnérabilité technique non corrigée ?

Les conséquences, elles, sont déjà tangibles. Les données volées concerneraient principalement des clients de Goldcar et Ubeeqo (filiales d’Europcar), exposant noms, adresses email et autres éléments susceptibles d’alimenter des campagnes d’escroquerie sophistiquées.

Que risque-t-on quand son prestataire IT se fait hacker ?

Pour toute petite structure confrontée à ce type d’actualité, une question s’impose : “Et si nous étions les prochains ?” 😅

Cette préoccupation est légitime.

Chaque violation de données entraîne des risques concrets pour les personnes concernées :

  • Tentatives d’hameçonnage (phishing) ultra-ciblées
  • Usurpation d’identité, ouverture de crédits sauvages à votre nom
  • Utilisation de vos mails pour piéger vos propres clients ou partenaires
  • Accès à vos comptes (si vous réutilisez les mêmes mots de passe… oui, on le fait tous un jour ou l’autre)

La leçon est claire : quand la sécurité d’un fournisseur ou prestataire informatique est compromise, c’est l’ensemble de votre écosystème professionnel qui devient vulnérable.

Sans même aborder l’impact potentiel sur votre réputation et la confiance de vos clients !

“Mais on n’est pas Europcar !” (oui, mais…)

Ce raisonnement rassurant – “nous sommes trop petits pour intéresser les pirates” – s’avère dangereusement inexact.

Les cybercriminels ciblent certes les grandes organisations, mais testent également les défenses des structures plus modestes.

Ces dernières sont souvent moins protégées, moins formées et moins équipées. Un mot de passe faible, une sauvegarde négligée ou des accès partagés sans contrôle représentent autant de vulnérabilités exploitables, quelle que soit la taille de votre entreprise.

L’expérience quotidienne chez POWERiti confirme que la sécurité relève davantage d’une méthodologie que de l’envergure de l’organisation.

Aucune TPE ou PME ne devrait improviser sa protection sous prétexte de contraintes temporelles ou budgétaires.

Il s’agit de bon sens numérique, pas d’une tendance passagère. La bonne nouvelle ? Des solutions simples et adaptées à chaque budget peuvent aujourd’hui couvrir 90% des besoins essentiels !

Les réflexes à adopter (et à faire adopter à vos collègues)

Pour prévenir efficacement les incidents plutôt que de gérer leurs conséquences, voici quelques pratiques inspirées des standards professionnels :

  • Vérifier régulièrement quels comptes et mots de passe sont utilisés pour accéder à vos outils (et changer ceux qui traînent depuis 2018…)
  • Activer la double authentification partout où c’est possible (oui, c’est relou, mais c’est salvateur !)
  • Faire des sauvegardes automatiques, idéalement dans le cloud, et tester leur restauration de temps en temps
  • Sensibiliser toute l’équipe : une pièce jointe douteuse, ça ne s’ouvre jamais “juste pour voir”
  • Demander à votre prestataire, MSP ou DSI (si vous en avez un !), un mini-audit régulier de vos accès et de vos sauvegardes

Ces recommandations n’ont rien d’extraordinaire. 90% des compromissions débutent par une erreur humaine ou une négligence. Plus l’anticipation est rigoureuse, moins les conséquences seront sévères !

Anticiper… ou réparer les pots cassés ?

Si vous dirigez une TPE ou une PME et que ces questions vous préoccupent, cette réaction est parfaitement saine ! L’essentiel est de ne pas affronter ces défis en solitaire. Chez POWERiti, nous accompagnons précisément ces entreprises souhaitant maîtriser leur sécurité sans se perdre dans le jargon technique.

Notre mission consiste à expliquer clairement, évaluer vos besoins réels et implémenter des solutions.

Sources :

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À propos de l'auteur
Jantien Rault
Depuis plus de 20 ans, j’accompagne les PME dans leur transformation digitale et la gestion de leur IT.

🔹 L’IT, c’est mon métier : infogérance, cybersécurité et optimisation des systèmes.
🔹 Les PME, c’est mon terrain de jeu : des solutions sur-mesure, adaptées aux vrais besoins des entreprises.
🔹 Ma vision : simplifier l’informatique pour qu’elle devienne un atout, pas un casse-tête.

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